De plus en plus de patientes sont demandeuses d’une augmentation mammaire. Il s’agit d’une intervention courante et très pratiquée.

 

Définition

Une petite poitrine peut résulter d’un développement insuffisant de la glande pendant l’adolescence ou peut survenir plus tard, résultant d’une perte du volume glandulaire (exemples : après une grossesse, un amaigrissement ou des perturbations hormonales).

 

Questions 

Les questions sont multiples :

– quelle cicatrice ?

– comment choisir le volume des prothèses ?

– le positionnement des prothèses : devant ou derrière le muscle ?

– le remplissage de la prothèse : silicone ou sérum physiologique ? les prothèses en silicone sont-elles fiables ?

– quelle forme choisir : ronde ou anatomique ?

– durée de vie des implants ?

– puis-je allaiter avec des prothèses mammaires ?

 

1) Le choix de la voie d’abord

L’insertion des prothèses peut se faire par trois cicatrices différentes :

– sous mammaire

– aréolaire

– axillaire

 

Cicatrices

  • La cicatrice sous mammaire :

La voie sous mammaire permet de placer la cicatrice au niveau du sillon sous mammaire. La cicatrice est donc naturellement cachée par le sein. Cette technique permet d’éviter de traverser la glande mammaire. Elle est la plus utilisée.

 

  • La cicatrice aréolaire :

La voie aréolaire permet de placer la cicatrice au niveau de la partie basse de l’aréole. La cicatrice est le plus souvent très discrète. La voie aréolaire est déconseillée aux patientes avec des petites aréoles.

 

  • La cicatrice axillaire :

La voie axillaire permet de placer la cicatrice sous le bras, au niveau de l’aisselle. La cicatrice est donc naturellement dissimulée lorsque les bras sont le long du corps.

La voie axillaire offre une possibilité de positionnement moins précise que les voies aréolaires ou sous mammaires. Elle est moins utilisée.

 

2) Quel volume choisir ?

Le volume des implants mammaires varie entre 125 et 575 cc. Le chirurgien esthétique et la patiente définiront ensemble le volume idéal, en fonction des souhaits mais aussi de la morphologie de la patiente. Un essayage est réalisé à une ou deux reprises en consultation. Les tailles les plus demandées varient généralement entre 220 cc et 330cc.

 

En effet, pour un résultat naturel, il faut que l’augmentation mammaire ne soit pas trop importante. Par exemple, pour une patiente fine, il est déconseillé de poser un implant trop volumineux.
Pour gagner en moyenne une taille de bonnet (passer d’un bonnet A à un bonnet B, ou d’un bonnet B à un bonnet C par exemple), la prothèse idéale fait 200cc. Pour une augmentation plus importante, en moyenne un bonnet et demi, on privilégiera une prothèse de 300cc.

 

3) Position

Le chirurgien esthétique doit définir le positionnement de l’implant, en fonction de la morphologie de la patiente, de l’épaisseur de la glande mammaire et du volume de l’implant.

 

  • Rétroglandulaire

Lorsque la prothèse est placée en position rétroglandulaire, cela signifie qu’elle se situe en arrière de la glande mammaire et en avant du muscle pectoral.

Ce positionnement est recommandé pour les femmes avec une peau de bonne qualité et une quantité suffisante de glande mammaire.

Prothese

Les principaux avantages sont :
– Une période de récupération plus courte
– Pas de déformation du muscle pectoral lorsqu’il est contracté
– Un aspect naturel au toucher
– La possibilité de mettre des implants avec un volume important

 

  • Rétropectorale

La mise en place d’un implant mammaire en position rétropectorale signifie que la prothèse est placée derrière le muscle pectoral.

Cette technique est particulièrement indiquée pour les patientes minces avec une glande mammaire peu développée, pour adoucir les contours de l’implant et que la prothèse soit moins palpable.

 

Ses principaux avantages sont :
– Un aspect naturel
– Une réduction du risque de contracture capsulaire
– Peu d’interférence lors de la mammographie

Les inconvénients sont :
– Une période de récupération plus longue
– La limitation du volume de l’implant

 

4) Contenu

Il existe des implants en silicone, ainsi que des implants contenant du sérum physiologique; les premiers sont toutefois préférés en raison de leur aspect plus naturel.

 

– Le gel de silicone « cohésif » (l’un des plus répandus) a l’avantage d’avoir une consistance moins fluide et donc il existe moins de risque de fuite de silicone en cas de rupture de l’enveloppe. D’un point de vue esthétique, la sensation au toucher est proche de celle d’un sein naturel.

 

– Les prothèses pré-remplies de sérum physiologique sont peu employées et donnent un résultat peu naturel à cause de leur contenu très fluide (consistance « liquidienne »). Elles sont à risque à former des « plis » perceptibles au toucher, voire visibles, et peuvent être victimes de dégonflement brutal et soudain.

 

Quoiqu’il en soit, au jour d’aujourd’hui, tous les implants disponibles en France sont soumis à des normes précises et rigoureuses : marquage CE (Communauté Européenne) et autorisation de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de sante).

 

5) Forme de l’implant

Lors d’une augmentation mammaire par prothèses, deux types d’implants sont envisagés en fonction de votre morphologie : les prothèses rondes et les prothèses anatomiques.

 

  • Les prothèses rondes sont aujourd’hui les plus utilisées.

Leur membrane est plus lisse et souple que celle des prothèses anatomiques. Elles donnent un bon remplissage du décolleté.

Ce type de prothèse est recommandé pour les patientes qui ont un sein bien formé mais avec un volume faible, ou les patientes avec des seins vidés suite à la grossesse.

 

  • Les prothèses mammaires anatomiques

Elles offrent des résultats particulièrement intéressants pour les patientes dont la partie inférieure du sein n’est pas très développée. Leur forme en goutte d’eau permet en effet de galber la partie inférieure du sein (« joli déroulé du pôle inférieur du sein »). La partie supérieure en pente douce évite l’effet trop bombé.

Ce type d’implant mammaire est également utilisé pour la reconstruction mammaire après une mastectomie.

Le résultat de l’augmentation mammaire par implants mammaires anatomiques est plus naturel qu’avec des prothèses mammaires rondes, car leur forme irrégulière rempli moins le décolleté.  Leur principal inconvénient est que les prothèses tournent sur elles-mêmes (5 à 10% des cas).

 

Augmentation mammaire rétromusculaire par prothèses anatomiques, de 295cc, par voie sous mammaire.

 

6) Durée de vie des prothèses

La durée de vie d’un implant est en moyenne de 12 à 15 ans.

Une échographie annuelle est recommandée à partie de la 8e année.

En l’absence de rupture, il n’est pas utile de changer un implant avant 12 – 15 ans sauf si la patiente souhaite changer le volume de ses implants, qu’il existe une nécessité de changer de loge (pour présence d’une coque par exemple), ou qu’un geste de remodelage glandulaire ou cutané est prévu.

 

7) Allaitement et prothèses mammaires

Si l’incision aréolaire est susceptible d’affecter négativement l’allaitement, les autres types d’abord chirurgical n’ont théoriquement pas d’impact sur la capacité fonctionnelle de la glande mammaire.

 

A l’heure actuelle, il n’existe aucune raison de penser que l’allaitement par une mère porteuse d’implants présente des risques pour l’enfant.

 

 

Le Docteur Julie Ellart vous accueille à la Clinique Clémenceau pour les consultations de Chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice.

Pour prendre rendez-vous :

  • sur Doctolib
  • tel : 03 20 80 54 54 – Du Lundi au Vendredi (08h30 à 19h)

Adresse : 179 boulevard Clémenceau – 59700 Marcq-en-Baroeul

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